Hey ho, Hey Ho, on sort du boulot... [Ouvert]

Elle sortait bien du boulot. Une interview, donnée à un magnat de l'informatique qui sortait un nouveau périphérique... une sorte de processeur graphique sur porc PCI-Cross, glorieusement inutile, mais Anna n'avait pas le choix : elle devrait en faire l'éloge. Depuis son "petit exploit" où elle a cassé la nouveauté d'une entreprise appartenant au Haut-Conseil, elle devait faire profil bas dans son magazine officiel. Enfin, elle laisserait clairement un message disant "c'est tout pourri" à ses lecteurs, en attendant.

Mais elle n'avait pas perdu son temps, au final. Elle avait pu repérer, dans un des bureaux, un type qu'elle connaissait. Ce mec l'avait draguée il y a quelques semaines de ça, dans un pub du quartier central. Il voulait se la faire, elle l'avait envoyé se faire voir, il avait insisté, suivie chez elle, et vu qu'elle disait "je t'emmerde", il a fini par tagguer "SALOPE" sur la porte d'entrée de son immeuble. Un brin énervant... Et surtout le classant dans "Liste des prochaines cibles".

Et le voilà. Bureau sur le mur est, 9ème étage. Lieu idéal pour l'atteindre : la tour en construction à 900 mètres de là. C'était une sorte de grande tour qui devait faire office de "centre administratif" pour pas mal de monde. Des grandes entreprises allaient y installer des bureaux mais aussi l'Armée, la Milice, certains Gangs, bref un peu tout le monde quoi. Néanmoins ce n'était pas fini : il manquait encore une demi douzaine d'étages en construction, et à cette heure, les ouvriers n'étaient pas là. Elle avait une vue dégagée sur tout le mur est de la cible.

Et hop, la voilà qui monte les marches une par une jusqu'à l'étage qui l'intéresse, et qui arrive épuisée sur les lieux. Prenant quelques minutes pour se remettre, elle ouvre son grand sac à dos qu'elle a partout avec elle, et sort les pièces de son arme qui sont dissimulées dans des coutures ou doublures. Hop, le canon, le support, la culasse, le bipied, la lunette, la crosse, les balles de .88, le chargeur. Enclenché, armé, visé. D'ici quelques secondes, monsieur "salope" n'aurait plus l'occasion de regretter sa muflerie...


[HJ: Vu que l'immeuble aura des QGs de toutes les factions, c'est ouvert à n'importe qui qui inspecterait les lieux.]

[HRP: Dans ma chronologie, ce RP se passera avant que je n'aille à la base écho, la veille de mon départ... enfin, pour moi veille= aube ]

Bon, les premiers étages ont été inspéctés. Contrairement à ce que pense le commandant, les travaux se déroulent bien! Bien que la tour ne soit pas achevée, ce qui est finit est un travail de maître. Même si la construction risque de prendre encore quelques mois, ce sera une structure magnifique, idéale pour installer un QG de la force planétaire. De mon côté... bof. C'est pas trop mon genre d'aller inspecter une future base. Je suis plutot un homme d'action, vous voyez. Je viens de rentrer d'une mission, et j'ai envie de repartir! C'est vous dire... je suis surement le colonel le plus actif de la force planétaire. Ma nature me forçe à... m'abreuver de sang, et j'en ai souvent l'occasion. Que ce soient des robots ou des gangsters que j'affronte, des corps se perdent toujours... dans un camp ou dans l'autre. Bon, passons. Mes états d'âme ne sont pas une priorité, loin de là!

Je monte rapidement les étages, scrutant avec attention chaque détail, avec de faire un rapport le plus complet possible au commandant John Harris, à mon retour. Le bâtiment à l'air solide, même à plusieurs dizaines de mètres du sol... parfait. Pourtant, quelque chose me trouble... je ressens un coeur, une pulsation, une agitation sanguine certaine. Voulant en savoir plus, je m'empresse d'activer mon don de vision du sang. Effectivement, je ne suis pas seul dans la tour. Et ce n'est pas un ouvrier. Ils commençeront à bosser dans quelques heures, et pour l'instant, il fait encore noir. C'est justement pour ça que je suis venu de nuit. Et puis, c'est aussi une question de sécurité... durant la nuit, mon gène vampire est à son apogée. Plus qu'un étage à examiner, celui donnant vers le ciel... et sur l'inconnu présumé. Je gravit donc l'escalier, sachant bien que je ne passerais pas inaperçu. Arrivé en haut, mon intuition se confirme. Il y a là une jeune femme, posée contre un rebord, concentrée, et surtout... armée. Une arme de visée. Bien inhabituel, surtout quand on sait que les armes sont resencées... sauf par les gangs, bien entendu, mais eux, c'est une autre histoire. Bon, il est temps de faire connaissance... et si possible de sauver une vie. Je lui saute dessus ou j'éssaie d'être diplomate?
Bon... éssayons d'être diplomates.

-Mademoiselle... puis-je savoir ce que vous faite dans les premières heures du matin, une arme en joue, dans une zone interdite? Si oui, vous m'en verrez ravi.

Bon d'accord, elle se doutait bien que ça ne marcherait pas aussi facilement. La probabilité était plutôt faiblarde de base, mais contre un type de la Force Planétaire, ça arrivait à des niveaux extrêmement ridicules. Que pensait-elle, qu'il dirait "ah, d'accord c'est marrant, à un de ces jours !" et qu'il la laisserait se casser ?
Mais visiblement il se mettait... à la draguer ? Alors là elle était un brin sciée. C'était bien la première fois que quelqu'un venait la draguer alors qu'elle avait massacré quelqu'un une minute plus tôt... C'était presque déplacé, mais dans un sens pas trop étonnant, après tout le type avait l'air plutôt étrange et pas vraiment "dans les clous".

Elle finit donc par se décider à tenter de jouer franc-jeu. Après tout, elle avait le canon de .88, et même si tirer avec se révèlerait assez inconfortable pour elle (déboîtage d'épaule garanti), ce serait toujours mieux que de se faire tirer dessus ou arrêter par la milice.

- Disons que me harceler en bas de chez moi et saccager la porte et le hall d'entrée de mon immeuble ça a tendance à m'énerver quelque peu. Donc je me suis dite qu'au fond, l'assassinat de primates n'était pas puni par la loi, donc que je pouvais y aller sans trop trop m'inquiéter.

Et le pire c'est qu'elle le pensais vraiment : pour elle, le type qui l'avait emmerdée n'était qu'une sorte de singe primitif et non un humain à part entière. Ce n'était probablement pas l'avis de ses proches, mais Anna ne s'"encombrait" pas de ce genre de considérations.

[HJ: Désolée pour le temps de réponse, immense manque d'inspiration sur tous les forums où je joue, mais c'est reparti là =P]

[HRP: Pareil, désolé du temps que j'ai mis. Je t'annonce que je serais absent de demain au 18, donc ne t'inquiète pas si je ne répond pas durant ce temps là! Enfin, puisque mon personnage quitte les lieux, t'auras plus de raison de t'en faire ]

C'est bizzare, mais je m'y attendais! C'est ça, sa raison. Un mec qui la harcèle, et elle lui éclate le corps pour repeindre un mur d'un rouge bien vif. C'est ce qui s'appelle faire payer au centuple, je suppose... surtout que sur ce coup là, une bombe à hémoglobine aurait pas mieux explosée. Et quel calme déconcertant. Elle fait... comme si de rien n'était.

-Je vois. Expéditive, n'est-ce pas?

Puis, repensant au commentaire sur les primates, je réprime un sourire. C'est vrai que cette remarque était pertinente. Mais ce mec était un humain, quand même... je dis bien était. Maintenant, c'est une mare de sang qui coule lentement dans les bureaux du bâtiment d'en face.

- Effectivement, il ne me semble pas que tuer des macaques soit interdit. Seulement, faîtes attention, tout de même... il ne faudrait pas en faire une éspèce protégée. Et puis, éssayez d'ajuster l'angle de votre tir. Je ne crois pas que les gens aient apprécié d'être recouverts de plasma sanguin.

Bon. Je la laisse passer? Où bien je l'embarque? Je suis pas là pour ça, mais ses raisons sont quelques peu innadéquate par rapport à la sentence qu'elle a appliquée. Après, il faut dire que... j'aurais surement fait pareil. Mais je l'ai pas fait, point. Je suppose que je vais la laisser partir... en éspèrant qu'aucun autre "primate" ne vienne la harceler à son domicile. Et puis, le soleil pointe le bout de son nez. Mieux vaudrait-que je m'en aille avant de roussir.

-Bon, Milady, je crois bien qu'il est de toute façon temps pour moi de vous laisser. Voyez vous, je supporte très mal le soleil, depuis que je suis ce que l'on appelle communément un mutant. Je vous en prie, ne vous faîtes plus harceler, ou je sens bien que le primate va devenir rare dans notre bien-aimée citadelle.

Je lui adresse un sourire rapide, puis un léger clin d'oeil. J'ai une sorte de flemme qui m'empêche de déscendre les escaliers. Je vais plutot sauter du bâtiment, et m'accrocher aux parois que je verrais. Je saute donc de l'immeuble, et je descend en rebondissant sur les murs qui se succèdent devant mes yeux. Non, contrairement à ce que vous croyez, les vampires ne se transforment pas en chauve-souris... du moins, pas les mutants. C'est complétement ridicule, non?